La Côte d'Ivoire et le FMI avaient dans un premier temps discuté d'un prêt de 2,6 milliards de dollars, soit 300% de la quote-part du pays au FMI, qui a finalement été porté à 400%. Si l'économie ivoirienne a globalement résisté à la pandémie, elle a subi, comme la majorité des pays africains, les contrecoups de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et le resserrement des politiques monétaires des pays avancés. Les mesures prises pour "réduire la pression sur les prix, la hausse des dépenses de sécurité et le déséquilibre commercial, du fait d'une demande intérieure robuste, ont renforcé les déséquilibres macroéconomiques", a détaillé l'institution, poussant le gouvernement à demander le soutien du FMI.
Le FMI assure soutenir "pleinement le programme de réforme des autorités et se félicite de leur engagement fort en faveur de la viabilité des finances publiques et de la dette, ainsi que du développement d'une société plus prospère et plus solidaire", a déclaré le chef de la mission sur place, Olaf Unteroberdoerster, cité dans le communiqué.