C’est en présence des ministres de l'Environnement et des ressources forestières M. Foly Bazi Katari, de la Déléguée auprès du Président de la République chargé de l'Énergie et des Mines, Mme Mawougno Mila Ami Aziablé. Cette rencontre ambitionne informer les parties prenantes nationales sur l’initiative africaine de l’adaptation et le programme régional panafricain, rappeler les impacts des changements climatiques sur le secteur de l’agriculture au Togo, partager les informations sur le contenu de la readiness, les activités, le plan de travail assorti de chronogramme et les livrables attendus; présenter la méthodologie et les outils de modélisation des risques climatiques dans le secteur de l’agriculture.

« L’Afrique est victime du changement climatique d’autant plus qu’elle n’est pas responsable du changement climatique parce qu’elle émet très peu de carbone. L’enjeu est de mobiliser des milliards de dollars par le financement public. L’objectif aujourd’hui c’est de pouvoir à travers des nouvelles pratiques et des nouvelles technologies permettre aux capitaux privés d’investir massivement dans des projets agricoles au Togo » affirme monsieur Patrice Lefeu de global incentives, innovations et locations service.

Les difficultés d’accès à la finance climatique demeurent donc assez importantes. Le Togo est le deuxième pays qui bénéficie des plus faibles montants du flux financier climatique annuel mobilisé. Ce flux est estimé à 26 millions de dollars, en moyenne, entre 2013-2018.

« Le Fonds vert pour le climat est, certes, une excellente opportunité de finance climat. Cependant, plusieurs facteurs limitent l’accès des pays africains à ses financements. Ce programme vient à point nommé, en ce sens que sa mise en œuvre réussie contribuera à l’atteinte des objectifs du programme de préparation du Fonds Vert pour le Climat, notamment l’accroissement des opportunités d’investissements à faibles émissions de carbone », a déclaré M. Foly Bazi Katari.

Readiness multipays aidera les pays africains à construire les capacités durables nécessaires pour identifier, concevoir et développer des interventions climatiques transformationnelles dans les secteurs de l'agriculture (production végétale) et de l'énergie pour l'agriculture.

Les pays Africains concernés par ledit programme sont : l’Angola, le Benin, la République centrafricaine, le Tchad, les îles Comores, la République démocratique du Congo, le Djibouti, le Gabon, la Guinée équatoriale, Eswatini, la République de Guinée, le Kenya, le Liberia, Madagascar, le Mali, le Niger, le Nigeria, les Seychelles, la Sierra Léone, le Soudan du sud, le Soudan, la Zambie et le Togo.