Présidée par le Premier ministre de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde, cette cérémonie historique a vu la participation de ministres congolais et zambiens, ainsi que de hauts représentants de l'Union africaine, de la Banque africaine de développement, d'Afreximbank, de l'ALSF, de la BADEA et de la CEA.
En tant que producteurs de plus de 70 % du cobalt mondial et de 10 % du cuivre mondial, les experts s'accordent à dire que la RDC et la Zambie sont dans une position unique pour passer du statut d'exportateurs de matières premières à celui de fabricants et de fournisseurs régionaux et mondiaux de précurseurs de batteries et d'en récolter les bénéfices économiques.
Parallèlement et pour aller de l'avant, la création de valeur et le renforcement des capacités de production devraient tenir compte de la nécessité de créer des qualifications et des compétences pertinentes, notamment par le biais de l'enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) et des programmes de développement des fournisseurs nationaux. Avec le soutien de la CEA, un centre d'excellence a été créé en RDC dans le cadre d'un effort conjoint de l'Université de Lubumbashi (RDC), de l'Institut Steinbis (Allemagne) en collaboration avec l'Université de Zambie et l'Université Copperbelt (Zambie).
"La CEA est fière d'être un partenaire des gouvernements de la RDC et de la Zambie pour soutenir la construction d'une chaîne de valeur pour les batteries et les véhicules électriques, et je voudrais profiter de cette occasion pour réitérer notre engagement à vous soutenir dans cette entreprise", a-t-il déclaré.
Pour sa part, Mme Oluranti Doherty, directrice du développement des exportations d'Afreximbank, a déclaré : "L'exécution de l'accord-cadre témoigne d'un engagement fort des gouvernements de la RDC et de la Zambie, d'Afreximbank et de la CEA, ainsi que d'autres partenaires, pour promouvoir le développement inclusif de la chaîne de valeur des véhicules électriques à batterie, rendant également la RDC et la Zambie des destinations d'investissement compétitives à l'échelle mondiale.
Elle a souligné la conviction d'Afreximbank sur les parcs industriels et les zones économiques spéciales comme "des outils critiques que le continent peut déployer pour accélérer le développement de son infrastructure industrielle, promouvoir le commerce intra-africain, accélérer la mise en œuvre de l'AfCFTA et faciliter le développement des exportations".
Cette intervention démontre également l'engagement d'Afreximbank à promouvoir des solutions de financement du climat qui réduiront l'empreinte carbone - en alignement avec les tendances mondiales de décarbonisation et un récit panafricain autour de l'encouragement d'une transition énergétique juste, durable et responsable", a-t-elle ajouté.