L’AFIS (Africa Financial Industry Summit) est un forum organisé pour la seconde fois dans la capitale togolaise par le magazine Jeune Afrique. Les travaux, articulés en conférences, ateliers et tables rondes, sont notamment placés sous le thème « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1.500 milliards $ ».
Ce débat accueillera de nombreux intervenants, parmi lesquels le président Faure Essozimna GNASSINGBE et sept membres du gouvernement togolais.
Des représentants de banques commerciales, de banques de développement et de la Société Financière Internationale (SFI/Banque mondiale) y participent également.
« Nous devons tous faire preuve d’une plus grande créativité et sans doute davantage associer l’effort de mobilisation à la préparation des projets », a souligné le vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta.
Le développement de l'Afrique est étroitement lié à la création d'un secteur financier efficace, inclusif et durable.
Cependant, ce secteur est actuellement confronté à divers chocs mondiaux tels que les pressions inflationnistes, l'instabilité monétaire et l'aversion au risque des investisseurs.
Ces défis menacent la capacité de l'industrie financière africaine à s'adapter aux évolutions technologiques qui transforment les marchés bancaires et financiers.
« Le thème des crises laisse place à celui des opportunités. Le dynamisme économique en Afrique de l'Ouest a de quoi nous laisser optimistes, et l'Afrique subsaharienne tout entière s'engage sur le chemin de la reprise. À plus long terme, la ZLECAf saura ancrer cette reprise dans la durée. Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L'Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif », a déclaré le Président de la République.
Pour Ramatoulaye Goudiaby, Directrice AFIS, il s’agit désormais de « tirer parti de la situation plutôt que d'attendre que l’orage passe, car l’Afrique est la nouvelle frontière ».