C'est une raison suffisante pour qu'elle ne manque jamais sur le territoire. L'État s'assure de cela.
Le ministère de l'Énergie joue le rôle régalien consistant à améliorer l'accès à l'électricité dans le pays, peu importe la zone (rurale, semi-urbaine ou urbaine).
Pour lutter contre la fracture énergétique, le gouvernement met en œuvre des programmes d'électrification, visant à étendre le réseau électrique dans les zones rurales du pays.
À titre d'exemple, le projet d'électrification rurale par kits solaires Cizo, le fonds Tinga, le Purs, etc. garantissent de l'électricité à plusieurs milliers de ménages dans les villages.
Pour une électricité de qualité, protectrice de l'environnement et touchant un grand nombre de personnes, les autorités promeuvent les énergies renouvelables comme le solaire pour diversifier le mix énergétique du pays.
Le grand objectif est d'atteindre 100 % de taux d'électricité d'ici 2030, en atteignant un taux intermédiaire de couverture nationale de 75 % d'ici 2025. Fin 2023, on estimait qu'en milieu urbain, le taux d'accès à l'électricité est de 66 %. En zone rurale, il est de 27 %.
En 2024, le ministère des Mines et de l'Énergie se voit accorder 59 milliards de francs CFA (contre 52 milliards l'année dernière) dans le budget de l'État, exercice 2024. C'est l'équivalent d'une hausse de 13 % de son budget.
L'enveloppe permettra de continuer les projets destinés à accroître l'accès des Togolais à l'énergie. On parle de l'extension de la centrale solaire de Blitta, du démarrage des travaux de construction de la centrale photovoltaïque de Sokodé, l'implantation des lampadaires...
Outre Blitta, il y a une centrale à Lomé appelée Kékéli qui produit de l'énergie. En avril 2021, une cérémonie marquait l'ouverture de la phase de mise en œuvre industrielle de la première tranche de 47 MW (cycle ouvert). On attend de cette infrastructure gigantesque qu'elle aide à électrifier plus de 250 000 foyers, soit 1,5 million de Togolais.