FOCUS Africa s’est attaqué aux principaux défis en matière d’investissement et libéré des opportunités à fort impact dans de multiples secteurs, notamment l’agroalimentaire, la technologie, les infrastructures, la logistique, l’énergie, l’industrie manufacturière, l’exploitation minière, le tourisme et l’économie bleue. Le Forum a réuni des décideurs, des chefs d’entreprise et des investisseurs clés pour explorer des stratégies visant à accroître les investissements directs africains (ADI) et les investissements directs étrangers (IDE) tout en présentant des projets bancables capables d’attirer des capitaux régionaux et internationaux.
Bien qu’elle n’attire que 3 à 4 % des investissements directs étrangers (IDE) mondiaux, l’Afrique peut combler le déficit annuel de financement des infrastructures, qui tourne autour de 130 à 170 milliards de dollars US.
Lors du Forum FOCUS AFRICA, Dr Rania Al-Mashat, Ministre de la Planification, du Développement Économique et de la Coopération Internationale, a déclaré : « Aujourd’hui, l’Afrique se trouve à un moment charnière. Avec un marché de 1,4 milliards de personnes et un produit intérieur brut (PIB) combiné de plus de 3100 milliards de dollars US, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la plus grande zone de libre-échange au monde, présente des opportunités inédites. Cependant, le commerce intra-africain ne représente actuellement que 15% du commerce africain total. C’est là que nos efforts doivent s’intensifier ».
« L’Égypte considère le développement du secteur privé comme essentiel à une croissance inclusive et durable. Grâce à notre plan de travail gouvernemental, nous accélérons les réformes, améliorons le climat des affaires et renforçons la confiance des investisseurs en adoptant des réglementations claires et une gestion budgétaire saine afin de garantir la stabilité et d’attirer les capitaux privés.
En conséquence, les investissements privés représentent maintenant 63 % des investissements totaux en Égypte, ce qui témoigne clairement du rôle croissant du secteur privé dans le développement économique.
« D’ici à 2030, nous souhaitons attirer 60 milliards de dollars US d’investissements directs étrangers (IDE) et porter nos exportations annuelles à 145 milliards de dollars US, en tirant parti de la position stratégique de l’Égypte et de sa capacité industrielle à servir de plaque tournante du commerce et de la fabrication pour l’Afrique ».
Professeur Benedict Oramah, Président d’Afreximbank et du Conseil d’administration de la Banque, a déclaré : « La mondialisation, telle que nous la connaissons, est malheureusement sous assistance respiratoire. La Zone de libre-échange continentale africaine est l’instrument qui offre à l’Afrique la possibilité de se tourner vers l’intérieur, comme source de croissance et de développement. Si nous parvenons à créer un marché véritablement intégré avec un PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars, un écosystème diversifié et une grande variété de ressources naturelles, nous pourrons créer notre propre mondialisation interne et être en mesure d’intégrer la diaspora africaine et d’engager le reste du monde de manière plus significative ».
S.E. Dr Mohamadou Labarang Doyen du Groupe des ambassadeurs africains, a déclaré : « Le Groupe des ambassadeurs est fermement convaincu qu’il est indispensable d’attirer l’attention des milieux d’affaires du Moyen-Orient, et en particulier de l’Égypte, sur les nombreuses possibilités offertes par la mise en œuvre intelligente et durable de la ZLECAf.
« L’Afrique est en train de changer. Dans nos régions, les opportunités abondent dans les secteurs de l’agrotransformation, de la fabrication, des infrastructures, des produits pharmaceutiques, de l’énergie, des mines et du tourisme. Mais ces opportunités resteront en sommeil si nous ne galvanisons pas les bons partenariats d’investissement – des partenariats construits non pas sur l’aide ou la charité, mais sur le bénéfice mutuel, la croissance partagée et la vision stratégique.
« La mondialisation semble s’essouffler. Chaque pays et chaque région doit être en mesure d’exploiter son propre potentiel pour relever ces nouveaux défis ».
Kanayo Awani, Vice-présidente exécutive d’Afreximbank, en charge de la Banque du commerce intra-africain et de développement des exportations a déclaré : « Le déficit d’infrastructures de l’Afrique n’est pas qu’une simple statistique c’est un frein à notre croissance et un goulot d’étranglement à notre compétitivité à l’échelle mondiale.
Intégration économique: Afreximbank accueille le Forum inaugural FOCUS Africa sur le commerce et l’investissement
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) en collaboration avec le Ministère égyptien de la coopération internationale (MOIC) et le Groupe africain des ambassadeurs au Caire, a accueilli le Forum inaugural FOCUS Africa Trade sur le commerce et l’investissement du 15 au 16 avril 2025 à l’hôtel Dusit Thani, au Caire, en Égypte.
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