Présidée par le Secrétaire Général de la préfecture de l’Akébou, M. ADJEODA Kokou, la cérémonie d’ouverture a rassemblé autour du maire Yawo Sodagni, les élus municipaux, les responsables administratifs ainsi que les représentants des services déconcentrés de l’État. Au-delà du rituel institutionnel, cette session s’annonce comme un moment décisif pour recentrer l’action municipale sur les urgences citoyennes.
« Le progrès ne peut se bâtir que dans l’unité d’action et la concertation », a affirmé M. ADJEODA Kokou dans son discours inaugural, soulignant l’importance d’une gouvernance locale ancrée dans la cohésion et la redevabilité.
Durant dix jours, les élus municipaux auront à décortiquer un ordre du jour dense, où questions techniques et réalités de terrain s’entrecroisent. Parmi les points phares :
- le compte rendu de la précédente session,
- l’examen et l’adoption du budget supplémentaire,
- la situation financière au premier semestre 2025,
- les rapports des Commissions permanentes,
- et surtout, l’étude du phénomène de divagation des bêtes, devenu un casse-tête récurrent dans plusieurs localités de la commune.
Le maire Yawo Sodagni, dans un ton à la fois ferme et mobilisateur, a mis un accent particulier sur ce fléau.
« Ce problème ne peut plus rester sans réponse. Nous avons l’obligation d’écouter nos populations et d’agir. Il y va de la sécurité, de la dignité et de la cohésion dans nos communautés. »
Entre travaux de commissions, échanges en plénière et prises de décisions structurantes, cette session s’annonce comme un véritable laboratoire de réflexion stratégique. L’objectif est clair : faire de la commune Akébou 1 un espace de gestion transparente, participative et pragmatique.
À l’heure où les collectivités territoriales sont appelées à jouer un rôle moteur dans la mise en œuvre des politiques publiques de proximité, les élus d’Akébou 1 entendent démontrer qu’ils ont la capacité de transformer les attentes des citoyens en actes concrets.
La présente session ne sera pas une simple formalité administrative. Elle est un test de maturité démocratique, de capacité d’anticipation et de volonté politique. Pour Akébou 1, c’est le moment de prouver que gouverner localement, c’est avant tout écouter, comprendre et agir pour le bien commun.
Jean-Marc EDRON









