Cette rencontre capitale, organisée par la Coalition Foncière Nationale (CFN) avec le soutien du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières, réunit à Lomé une diversité d’acteurs : institutions publiques, société civile, autorités traditionnelles, élus locaux, chercheurs, agriculteurs, médias et partenaires internationaux, dont le Centre Régional de Collaboration sur le Climat des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale.
L’objectif est sans équivoque de valider un document de référence qui articule de manière opérationnelle les enjeux fonciers avec les objectifs climatiques de la CDN 3.0, en intégrant les besoins des populations, la réalité des territoires et les engagements internationaux du Togo.
« Il ne peut y avoir de résilience climatique sans justice foncière. Il ne peut y avoir de développement durable sans droits sécurisés sur la terre », a affirmé avec force M. TOLEBA A. Komlan, président de la CFN, dans son discours inaugural.
Il a souligné que cette vision ambitieuse est portée par une collaboration exemplaire entre les acteurs nationaux, en phase avec la stratégie du gouvernement togolais.
Les discussions ont porté sur des thématiques cruciales telles que,
- Le lien entre sécurisation foncière et gestion durable des ressources naturelles ;
- La participation directe des communautés rurales à la mise en œuvre des CDN ;
- La mise en place de mécanismes de redevabilité et de transparence dans la gouvernance foncière ;
- Le renforcement de la coordination entre les ministères, collectivités et institutions locales.
Le rapport validé met en lumière des pistes concrètes et adaptées au contexte togolais pour assurer l’inclusivité, la cohérence et l’efficacité de la future CDN 3.0.
En validant ce rapport, les participants ont envoyé un signal clair : le Togo ne se contente pas de discours, il agit en posant les fondations d’un modèle d’action climatique basé sur la justice sociale, la souveraineté foncière et l’efficacité écologique.
La CDN 3.0 ne sera pas un simple document technique. Elle sera l’expression d’un choix de société. Celui d’un pays qui veut se construire avec et pour ses territoires. Celui d’un peuple qui défend son droit à un développement juste et durable, en harmonie avec sa terre.
Jean-Marc EDRON









