Cette enveloppe servira à mettre en œuvre la feuille de route de l’Infrastructure collaborative de synthèse des données probantes (ESIC), conçue avec l’appui de plus de 200 experts issus principalement des pays du Sud.
Le financement prévoit la création de pôles sectoriels et régionaux, le déploiement d’un système de données ouvert et le lancement d’une infrastructure agile de suivi, d’évaluation et d’apprentissage. L’objectif : transformer la masse de connaissances fragmentées locales, scientifiques ou traditionnelles en informations exploitables au niveau national.
« La collaboration entre l’ONU et l’ESIC illustre la nécessité de mécanismes d’apprentissage plus rapides et coordonnés pour accélérer les progrès vers les ODD », soulignent les organisateurs.
En clair, l’IA doit permettre de réduire les coûts, améliorer la vie des populations et renforcer l’efficacité des politiques publiques, en offrant un apprentissage partagé entre secteurs et régions.
En 2024, l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu le potentiel des systèmes d’IA pour accélérer et permettre les progrès vers la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD).
L'Assemblée générale a en outre reconnu les « niveaux variables » de développement technologique entre et au sein des pays, et noté que les pays en développement sont confrontés à des défis uniques pour suivre le rythme rapide de l'innovation.
Elle a exhorté les États membres et les parties prenantes à coopérer avec les pays en développement et à les soutenir afin qu’ils puissent bénéficier d’un accès inclusif et équitable, réduire la fracture numérique et accroître la culture numérique.
Toutefois, l’Assemblée générale a appelé tous les États membres et parties prenantes « à s’abstenir ou à cesser d’utiliser des systèmes d’intelligence artificielle qui sont impossibles à exploiter conformément au droit international des droits humains ou qui présentent des risques indus pour la jouissance des droits humains ».
L’Assemblée a également exhorté tous les États, le secteur privé, la société civile, les organismes de recherche et les médias à élaborer et à soutenir des approches et des cadres de réglementation et de gouvernance liés à une utilisation sûre, sécurisée et fiable de l’IA.









