C’est une sorte de main tendue à cette couche de la population pour favoriser son épanouissement dans la société. La manœuvre marche très bien au Togo.

L’inclusion financière est un facteur de développement durable avec lequel les dirigeants ne badinent pas, compte tenu de son importance dans la vie active.

Le pays promeut les SFD pour permettre à toute personne d’avoir accès aux services financiers de base nécessaires au quotidien : un compte bancaire, des moyens de paiement adaptés, un accès au crédit pour réaliser des petits projets d’insertion.

La microfinance a le vent en poupe sur le territoire. Cette alternative à la banque classique est offerte par plusieurs sociétés qui surfent sur un marché porteur et bénéficient des avantages dans un pays où il est devenu très facile de faire affaire.

Aujourd’hui, 74 institutions de microfinance bénéficient d’un agrément. Le secteur est de plus en plus assaini. Le bilan fait état de 3,5 millions de Togolais ayant un ou des comptes auprès des systèmes financiers décentralisés.

L’ensemble des dépôts, selon des chiffres des 2022, équivaut à près de 160 milliards de francs CFA. Plus exactement en 2022, l’épargne collectée à travers les SFD s’élève à plus de 159 milliards de francs auprès de 3,6 millions de clients.

Le Togo peut se targuer d’être le premier pays le plus performant de l'Uemoa en matière d'inclusion financière. Les réformes effectuées lui permettent d’avoir un taux d’inclusion financière de 85,72%. Pour la bancarisation, le pays enregistrait un taux de 84,18% en 2021.

Le gouvernement se donne la mission constante de protéger les personnes qui se trouvent en situation de fragilité, grâce à des mesures adaptées : plafonnement des frais d’incident, offre spécifique pour la clientèle fragile, traitement du surendettement, l’éducation financière, etc. Tout ceci améliore les conditions de vie dans les régions.