L'institution sous régionale de l'Afrique de l'Ouest confirme ainsi la continuité de sa politique monétaire dans l’espace UEMOA.
Sur l’ensemble de l’année, la croissance est attendue à un rythme similaire à celui de 2024, porté par la consommation intérieure et les investissements dans l’énergie et les infrastructures. L’inflation s’est repliée à 0,6 % au deuxième trimestre, contre 2,2 % trois mois plus tôt. L’abondance des produits vivriers et la baisse des prix de l’énergie et de certains produits alimentaires expliquent cette tendance. En moyenne annuelle, elle devrait ressortir à 1,2 %, contre 3,5 % en 2024.
Par ailleurs, son président, Jean-Claude Kassi Brou reste vigilant. Les risques ne manquent pas : insécurité persistante dans plusieurs pays du Sahel, aléas climatiques qui pourraient affecter les récoltes, tensions géopolitiques ou commerciales susceptibles de renchérir les importations. Des menaces qui pourraient relancer les pressions inflationnistes et fragiliser les équilibres extérieurs.









