Organisé par l’Entente des Spécialistes Togolais en TIC (ESTETIC), avec le soutien de la Commission de l’UEMOA, de la BOAD et de partenaires publics et privés, l’événement rassemble startups, investisseurs, décideurs, chercheurs et étudiants autour de la transformation digitale et de l’économie numérique.

Dogba Agbéko, président du comité d’organisation, a présenté le salon comme « une plateforme stratégique et un accélérateur d’opportunités pour l’ensemble de l’espace UEMOA ». Antoine Ngom, président du Regroupement des organisations professionnelles des TIC de l'UEMOA (ROPTIC), a mis en avant la signature des projets MITDOA et PNF-OI IA, destinés à renforcer les compétences régionales en transformation digitale et en intelligence artificielle.

La conférence inaugurale, animée par la députée Pr. Germaine Anaté Kouméalo, a mis l’accent sur le thème central : « L’humain au centre de la transformation numérique », soulignant l’importance de l’inclusion et du capital humain dans les stratégies digitales. Panels, ateliers, masterclass, B2B et remise de distinctions rythment ce rendez-vous, avec des thématiques telles que l’intelligence artificielle, l’inclusion numérique, la digitalisation des administrations, ou encore l’entrepreneuriat et le financement des projets numériques.

En marge des travaux, la ministre togolaise de l’Économie numérique, Cina Lawson, a réaffirmé en visioconférence l’engagement du Togo pour un développement numérique inclusif et durable, « Une transformation numérique sans l’humain n’est pas une véritable transformation numérique. Au Togo, nous avons choisi de placer l’homme au centre de cette évolution. La stratégie Togo digital, que nous avons élaborée durant la crise de la Covid, s'est beaucoup concentrée dans le domaine de l'inclusion. La raison pour laquelle nous voulons digitaliser le Togo était d'abord et avant tout pour pouvoir inclure les togolais dans la société et l'économie. Cela voudrait dure que plusieurs projets doivent être mis en œuvre, afin de faciliter l'inclusion du citoyen dans son propre pays. D'autres projets, comme par exemple, la plateforme de services publics, vont s'appuyer sur l'identité biométrique. Le second projet appelé le Registre social des populations et des ménages, vise à segmenter les ménages et les populations dans un registre social. Enfin, le troisième programme de la digitalisation inclusive est la digitalisation des paiements », a-t-elle déclaré.

Avec cette édition, Lomé confirme son ambition de devenir un hub régional de l’économie numérique, en phase avec la vision de l’UEMOA et l’Agenda 2063 de l’Union africaine. L’édition 2025 a enregistré la signature de 04 nouveaux accords.

Par ailleurs, le SIPEN-UEMOA envisage la création d'un Fonds régional de l'économie numérique. Ce fonds devait servir à financer les projets structurants au profit du numérique dans la sous-région.