Depuis des temps immémoriaux, l’agriculture a toujours été une niche d’opportunités socioéconomiques intéressantes pour le pays et ses fils. La promotion de l’agriculture est l’un des chantiers sur lesquels excellent les autorités à travers des soutiens multiformes. C’est ainsi qu’une attention particulière est portée aux producteurs de riz.
L’appui du gouvernement à leur égard se manifeste par la fourniture de semences certifiées, d’intrants de qualité, d’équipements modernes, de formations techniques adaptées, etc.
Grâce à ces différentes aides, les rendements s’améliorent et les capacités des riziculteurs à faire face aux exigences du marché se renforcent. Ils ont dorénavant accès aux crédits financiers, comme le produit Accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF).
AGRISEF est un crédit octroyé par le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) aux agriculteurs. Spécialisé en 2 cycles, le montant maximum du premier cycle est de 100 000 francs et celui du deuxième cycle est de 120 000 francs. De 2014 à juillet 2023, AGRISEF a permis d’accorder un montant de 34,47 milliards de francs de crédits aux personnes éligibles.
Le projet Ricowas rejoint la liste des autres mécanismes mis en œuvre sur le territoire et destinés à développer l’irrigation, à créer un environnement propice à une agriculture plus productive et durable, à augmenter la production de riz, à garantir la sécurité alimentaire, à stimuler le développement économique des communautés rurales togolaises.
Ricowas est un projet sous-régional (bénéficiant à 13 pays de la sous-région) appuyé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il est opérationnalisé à l’échelle nationale par l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) en juillet 2024.
D’une durée de 4 ans, il garantit un budget de près de 200 000 dollars alloué à chaque pays bénéficiaire.
Grâce au programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) lancé en juin 2022, la production s’accroit par exemple dans le Tône. Avant lui, la production annuelle du riz paddy était de 800 tonnes dans la zone, ne permettant pas de couvrir la demande.
Son apparition a fait passer la production à 2 000 tonnes. Il a fait augmenter le nombre de producteurs de 1 700 à 16 800. Les responsables du secteur indiquent qu’au cours de l’année 2018, la production du riz était de plus de 145 000 tonnes sur le territoire. La BCEAO souligne qu’elle est montée à près de 153 000 tonnes en 2020.
Une ambition est née, celle d’investir 987 milliards de francs CFA d’ici à 2030 pour le développement de la filière avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).