Cette formation s’est déroulée à Lomé du 27 juin au 1er juillet 2022 grâce à l’appui du projet SEACOP V, appuyé par l’Union Européenne.
Il s’agit pour les stagiaires d’être en mesure de contrôler des conteneurs, de fouiller les navires et d’analyser des informations en vue d’identifier les navires et équipages susceptibles de se livrer à des trafics illicites.
Pour KAROU Toï Tomfei, Directeur de la Coopération internationale, le Port Autonome de Lomé (PAL) est exposé aux trafics de tout genre, aux personnes mal intentionnées qui tentent toujours de faire passer des produits illicites et prohibés cachés dans les conteneurs (la drogue, les armes, autres).
« A la suite de cette formation, ces agents ont la capacité désormais de bien fouiller les conteneurs, les navires qui accostent au Port de Lomé. La pratique de cette formation permettra aux 13 stagiaires de contribuer à lutter efficacement contre le crime Trans maritime en vue d’assainir les eaux sous juridiction togolaise de tout trafic (…) et d’appuyer la politique de sécurité et de paix prôné par le Chef de l’Etat togolais », a-t-il déclaré.
Pour lutter contre les trafics, le Togo a créé, depuis 2010, l’UMCC pour empêcher l’utilisation de la chaine logistique maritime à des fins criminelles, de procéder aux analyses des risques et au contrôle des conteneurs ciblés.
Le projet SEACOP est un projet de coopération portuaire regroupant les pays tels que le Bénin, le Cap Vert, la Côte d’ivoire, la Gambie, le Ghana, le Sénégal, la sierra Léone et le Togo. Il est mis en œuvre à travers la formation des personnels des institutions intervenants dans le contrôle du trafic maritime et la fourniture de certains équipements dont les matériels de fouille de navires.
Le Port autonome de Lomé (PAL) est le plus profond en Afrique de l’Ouest (environ 15 m) et le plus sécurisé d’où sa sollicitation par les navires en transit, ou pour accostage.