A pleine capacité, la raffinerie de Lekki devrait non seulement produire de l’essence, mais aussi du gazole, du kérosène et du fioul pour l’aviation, en quantité suffisante pour couvrir la consommation totale en produits raffinés du Nigeria, qui avoisine les 450 000 barils par jour selon les spécialistes.

Au Caire, ce 11 novembre, le groupe Dangote et la Banque Africaine d'Import-Export (Afreximbank) ont signé un accord de coopération du lancement  de l’évaluation de l’impact sur le développement de la raffinerie et du complexe pétrochimique de Dangote au Nigeria. C’est en présence du président d’Afreximbank, le Prof. Benedict Oramah.

La raffinerie de Dangote, qui se positionne comme la plus grande au monde, devrait traiter 650 000 barils par jour, ce qui contribuera de manière significative au PIB du Nigeria et catalysera des effets transformateurs non seulement dans le pays, mais aussi dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest.
Cette initiative représente une étape cruciale dans l’engagement d’Afreximbank en faveur de l’autonomisation des institutions et des entrepreneurs africains, prêts à apporter des changements positifs substantiels au paysage économique du continent.

En rappel, les travaux de la raffinerie dont le projet a été esquissé dès 2013 ont pris beaucoup de retard et son coût de construction a explosé, jusqu’à atteindre près de 19 milliards de dollars (17,7 milliards d’euros), bien au-delà des prévisions initiales, fixées à 9 milliards de dollars.