Khalif a déclaré que la Somalie avait eu recours à l'interdiction controversée pour "protéger le comportement moral de la communauté somalienne lorsqu'elle utilise des outils de communication et Internet", affirmant qu'il est sûr que les trois plateformes ont jusqu'à présent eu un impact significatif sur la vie des jeunes Somaliens, également grâce à leur facilité d'accès.

Auparavant, d'autres gouvernements africains dont le Nigeria et le Kenya ont critiqué l'impact social de TikTok pour avoir encouragé des tendances qui pourraient affecter négativement les esprits impressionnables. L'Assemblée nationale du Kenya examine actuellement une pétition appelant à l'interdiction de TikTok en raison d'une réglementation insuffisante et de préoccupations concernant un contenu explicite.

​​​​​​​La pétition affirme que le contenu de la plateforme chinoise "sape les valeurs culturelles et religieuses" du Kenya en faisant la promotion de la violence, des discours de haine et de la vulgarité. Selon une étude publiée par le Reuters Institute Digital, l'Afrique est un marché prioritaire pour TikTok en termes de nombre d'utilisateurs.