" Moi, je connais Mohammed Bazoum. C'est mon copain. Il a été renversé, mais il faut discuter pour qu'il soit libéré. Le coup d'État est consommé. Dire à Bazoum qu'on va le ré-installer, on lui ment '', a estimé Laurent Gbagbo. 

Il s'exprimait lors d'une conférence de presse où il a passé en revue l'actualité politique nationale et internationale. 

Selon l'ancien président ivoirien, le problème qui se pose au Niger '' est un cas d'école pour tous les africains ''. 

'' Les coups d'État font partie de nos agendas politiques. Ce n'est pas parce qu'on veut envahir le Niger qu'on va mettre fin aux coups d'État'', a soutenu M. Gbagbo pour qui " Bazoum est un prétexte". 

" Il faut militer pour que Bazoum soit libéré. Qu'un chef d'Etat de la région accepte de le recevoir. Moi, je souhaite qu'il n' y ait pas cette guerre au Niger. Je pense que ce sera la guerre la plus idiote '', a-t-il soutenu. 

Poursuivant, le président du PPA-CI dit également souhaiter que la force en attente de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest ( CEDEAO) soit mobilisée pour faire un plan de lutte contre les terroristes. 

M. Gbagbo a conclu sur ce chapitre en appelant au rassemblement des africains '' pour avoir un petit contenu ''. 

Depuis le 26 juillet dernier, le président nigérien Mohamed Bazoum a été renversé par des militaires dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. 

Depuis lors, La CEDEAO à appelé au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays menaçant d'intervenir militairement pour dégager du pouvoir les militaires putschstes.