n
Date du jour :

Aujourd'hui 409

Hier 744

Semaine 3708

Mois 14008

Total 240417

BCEAO: Le trésor public du Togo va lever 100 milliards FCFA dans une opération de rachat de titres de dette publique

septembre 25, 2023 0 1211

 

 Après la première phase en juin 2023 où la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a injecté le montant maximum d'instruments de 1003 milliards FCFA pour les Etats membres de l'UEMOA, l'institution financière régionale envisager à nouveau d'injecter 993 milliards FCFA dans l'économie de la zone UEMOA entre les 25 et 26 septembre, dans le cadre de son vaste programme de rachat de titres de dette publique.

Dans la sous-région, la BCEAO devrait racheter également 80 milliards FCFA de titres du Bénin, 130 milliards du Burkina Faso, 295 milliards de la Côte d'Ivoire, 12 milliards de la Guinée-Bissau, 111 milliards du Mali, et 205 milliards du Sénégal.

Le Togo verra ainsi 100 milliards FCFA de ses titres rachetés lors de cette opération.

« Pour le Togo, ce rachat de 100 milliards FCFA constitue une étape notable dans le cadre de sa gestion de la dette publique. Cette opération survient dans un contexte financier tendu, marqué par la hausse récente du taux directeur de la BCEAO de 25 points de base, fixé maintenant à 3,25%. Au Togo, le rachat de 100 milliards FCFA de titres de la dette togolaise par la BCEAO pourrait avoir des implications significatives sur l'économie du pays, bien que l'impact complet de cette opération demeure encore à évaluer, car une partie importante des titres togolais est détenue par des non-résidents », indique-t-on.

Depuis le début de l’année sur le marché des titres publics par adjudication, le Togo a levé 580 milliards FCFA, dépassant son objectif annuel de 574 milliards FCFA, fixé dans la Loi de finances de 2023. Ce dépassement de l'objectif initial de levées de fonds ne s'explique pas seulement par une politique économique solide, mais aussi par une gestion de la dette à la fois prudente et proactive. 

En rappel, cette manœuvre s'inscrit dans une démarche que la BCEAO qualifie de "cash neutre". Ainsi, les investisseurs, majoritairement des banques de la sous-région, devront préalablement souscrire à de nouveaux titres émis par les États membres pour bénéficier du rachat de leurs anciens titres. Ceux-ci ont des maturités initiales allant de 12 mois à 5 ans, et des durées résiduelles s'échelonnant entre 3 mois et 3 ans. 

Last modified on lundi, 25 septembre 2023 18:22

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Articles populaires