Ils sont respectivement relatifs à l’éducation inclusive et de qualité ; à l’égalité de genre et l’autonomisation de toutes les femmes et filles ; au plein emploi productif et au travail décent pour tous.

Grâce aux changements intervenus ces dernières années avec des réformes qui ne cessent d’être mises en œuvre, la jeune fille s’épanouit au milieu des garçons qui ont pratiquement le même âge. Le système éducatif est plus inclusif et promoteur des droits.

Elles sont nombreuses : la réforme de 1975 qui a permis de rendre gratuite de façon progressive l’éducation de base devenue obligatoire ; la décision présidentielle de la suppression totale des frais scolaires dans les établissements publics ; l’alimentation gratuite.

Il y a aussi l’exemption des frais d’inscription aux différents examens. Elle a coûté 2 milliards de francs à l’État en 2021. L’initiative a permis de venir en aide à environ 485 000 candidats cette année-là. La suppression des frais de scolarité, elle, aide plusieurs millions d’élèves.

Les attitudes discriminatoires qui nuisent aux filles sont combattues. Les pouvoirs publics organisent périodiquement des sessions de coaching et d’orientation des filles pour qu’elles fassent des choix judicieux ; des lois existent pour les protéger en milieu scolaire, etc.

La protection sociale est forte en leur faveur. Leur prise en charge sanitaire est assurée par School Assur, programme démarré en 2017 sur demande du chef de l’État.

Depuis lors, jusqu’à la date du 06 août 2023, le mécanisme revendiquait un cumul de prises en charge de 3 880 945 représentant 1 444 573 consultations, 419 030 analyses, 1 934 087 sollicitations de pharmacies, 19 691 hospitalisations et 64 564 chirurgies.

Les officiels indiquent qu’au primaire, le taux net de scolarisation des filles a quitté 82,6 % en 2020-2021 pour monter à 93,4 % en 2021-2022, ce qui fait une hausse de 10,8 points. Sur la même période, le taux d’achèvement des filles est passé de 85,9 % à 86,5 %.

Les taux sont également en augmentation dans les niveaux supérieurs, en ce qui concerne l’éducation des filles. C’est donc normalement qu’on peut conclure que la promotion de la fille, de l’équité et de l’égalité de genre est pragmatique au Togo.