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Talime Abé, "Avec la ZLECAf, nous espérons, avec le Togo accroître les échanges intra-africains, stimuler la croissance économique..."

décembre 06, 2023 0 674

Depuis le 1er janvier 2021, les pays africains ont officiellement commencé des échanges dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui représente un marché de 1,3 milliard de consommateurs et un PIB combiné d’environ 3 400 milliards de dollars américains pour les 55 États membres de l’Union africaine.

La ZLECAf est aujourd’hui la deuxième plus vaste zone de libre-échange à voir le jour depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce, après le Partenariat régional économique global en Asie et dans le Pacifique. Les économistes affirment que cette zone commerciale africaine pourrait aider des dizaines de millions de personnes à sortir de la pauvreté au cours des quinze prochaines années. Selon AfroChampions, le Togo est le troisième pays d'Afrique après le Kenya et le Rwanda, en termes de préparation et d’engagement pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAf).

Talime Abé est Directeur général du ministère du commerce, de l'industrie et de la consommation locale du commerce, de l'industrie et de la consommation locale Togo, présente les réalisations du Togo et la manière dont il envisage de mettre en œuvre la ZLECAf.

Quels sont les avantages de la ZLECAf ?
L'objectif de la ZLECAf est de créer un marché unique pour les biens et les services afin de renforcer la compétitivité de l'économie togolaise. Le Togo est une porte d'entrée de l'Afrique de l'Ouest et dispose d'un vaste potentiel pour faciliter les échanges avec d'autres régions d'Afrique. Nous espérons accroître les échanges intra-africains, stimuler la croissance économique et créer des emplois pour nos femmes et nos jeunes.

Quelles mesures le Togo a-t-il prises ?
Nous avons également organisé de nombreuses consultations nationales avec différents circonscriptions. Il s'agit notamment d'engager avec les femmes entrepreneurs et les commerçants transfrontaliers dans le cadre des préparatifs du protocole de la ZLECAf sur les femmes et les les jeunes. Nous mettons actuellement en œuvre recommandations issues de ces de ces consultations, telles que l'appel à l'élimination des obstacles au commerce. Nous étudions également les moyens de sensibiliser les femmes aux opportunités commerciales de la ZLECAf parmi les femmes femmes entrepreneurs et de renforcer leur renforcer leur capacité à saisir ces opportunités. Nous avons d'abord investi dans des efforts de sensibilisation dans tout le pays pour nous assurer que que tout le monde comprenne ce que l'accord l'accord pour le Togo. Nous avons parlé avec notre parlement, le secteur privé, la société civile, les étudiants et les journalistes, la société civile, les étudiants et les journalistes.

Nous avons également organisé de nombreuses consultations nationales avec différents circonscriptions. Il s'agit notamment de s'engager avec les femmes entrepreneurs et les commerçants transfrontaliers dans le cadre des préparatifs du protocole de la ZLECAf sur les femmes et les les jeunes. Nous mettons actuellement en œuvre les recommandations issues de ces consultations, telles que l'appel à l'élimination des obstacles au commerce. Nous étudions également les moyens de sensibiliser les femmes aux opportunités commerciales liées à la ZLECAf parmi les femmes entrepreneurs et de renforcer leur capacité à saisir ces opportunités. Pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECAf, le Togo a déployé beaucoup d'efforts pour renforcer le cadre institutionnel du pays. Nous avons formé des douaniers, des transitaires et des femmes entrepreneurs sur les conditions que doivent remplir les marchandises pour pouvoir bénéficier de la ZLECAf. Nous avons également créé un comité national de la ZLECAf qui fait partie de notre comité national pour les négociations commerciales. Nous avons déjà préparé la liste des engagements tarifaires du Togo et rédigé des engagements pour cinq secteurs de services prioritaires. Nous avons également défini les mesures non tarifaires du Togo.

Quels sont vos projets pour l'avenir ?
Nous allons poursuivre le renforcement institutionnel. Nous prévoyons de mettre à jour la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf et de l'aligner sur la feuille de route Togo 2025, un projet d'investissement quinquennal (2020-25) du gouvernement. Nous continuerons également à la mise en œuvre des recommandations issues de nos consultations nationales avec les femmes. Nous avons également besoin du soutien de la communauté internationale pour mettre en pleinement notre stratégie de la ZLECAf. Le Togo a besoin d'une stratégie de promotion des exportations qui tienne compte des différentes normes et réglementations. Nous devons également renforcer les laboratoires chargés du contrôle de la qualité des produits agricoles destinés à l'exportation.

En 2020, le Togo était le sixième exportateur de phosphates, une ressource naturelle utilisée pour produire des engrais. Cependant, le Togo et les pays voisins continuent d'importer de l'étranger. Avec l'augmentation du prix des engrais, nous envisageons de produire des engrais dans notre propre pays et de fournir d'autres marchés de la région. Les services du Togo ont un fort potentiel d'exportation et nous nous efforçons d'améliorer la qualité de ces services. Nous travaillons donc à l'amélioration de la qualité de ces services. Le Togo est un important centre de transport. Notre dernière étude diagnostique sur l'intégration commerciale a mis en évidence la nécessité d'investir dans les infrastructures et d'améliorer l'environnement réglementaire pour le transport et le transit des marchandises.

Il est essentiel de sensibiliser aux opportunités commerciales de la ZLECAf. Veiller à ce que les femmes entrepreneurs aient accès à ces opportunités est notre priorité. Par exemple, nous avons lancé au Togo un programme d'aide à la création d'entreprises pour les femmes. La plateforme "50 millions de femmes africaines s'expriment", un service destiné à aider les femmes africaines à développer leurs entreprises en leur offrant un guichet unique pour leurs informations. Nous devons maintenant former les femmes entrepreneurs à l'utiliser. Nous avons également besoin de soutien pour participer à davantage de foires commerciales internationales. Ces foires sont importantes pour permettre aux femmes d'accéder à de nouvelles opportunités d'affaires. En outre, faciliter l'interconnexion des banques entre les pays contribuera à réduire le risque de vol lorsque les entrepreneurs sont actuellement obligés de transporter de l'argent liquide.

Quelles leçons en avez-vous tirées ?
Tout d'abord, la volonté politique est essentielle. Le gouvernement togolais attache une grande importance à l'intégration économique régionale et à la ZLECAf. Deuxièmement, il est essentiel de s'assurer que toutes les parties prenantes au Togo s'approprient de la ZLECAf. À cette fin, nous disposons d'une équipe de négociateurs et d'experts de la ZLECAf, qui s'engagent régulièrement avec nos communautés d'affaires. Enfin, l'existence d'une stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf, offre une feuille de route claire des étapes à franchir pour réaliser les opportunités offertes par la ZLECAf.

Extrait de la première édition,

Exemples de réussite dans les PMA (OMC)

Last modified on mercredi, 06 décembre 2023 16:15

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