Cette dernière a contribué à la croissance agricole qui est passée de 3,95% en 2010 à 7,7% en 2017, soit en moyenne 5,8% par an. C’est une embellie qui rejaillit sur les revenus des agriculteurs.

Ces dernières années, la production agricole a considérablement augmenté. Les céréales, tubercules et légumineuses sont les filières qui se sont illustrées en termes de croissance dans la production. Cette croissance impacte de façon positive les producteurs.

Le revenu monétaire par an des producteurs s’est amélioré entre 2010 et 2017. De 217 149 francs CFA en 2010 (1,19 dollar/jour), ce revenu était passé à 301 768 francs en 2017 (1,42 dollar/jour), soit une croissance de 39%. Les agriculteurs subviennent ainsi mieux aux besoins de leurs familles et l’indice de pauvreté en milieu rural baisse. De 73,4% en 2011, il était à 63,7% en 2017.

Les revenus des producteurs accompagnés sur les Zaap dans la région de la Kara ont progressé de 32 000 francs CFA en moyenne. Ceci est le résultat de l’augmentation de la production qui est passée de 658 011 tonnes en 2021 à 680 602 tonnes en 2022 soit 160 000 tonnes de céréales, 432 000 tonnes de tubercules, 87 000 tonnes de légumineuses et oléagineuses.

Pour accroître la production agricole, les autorités mettent chaque année des intrants à moindre coût à la disposition des agriculteurs. Un moyen efficace pour soulager ces derniers.

Des kits d’irrigation solaire sont offerts à des producteurs agricoles grâce au projet de fourniture et d’installation de ces kits en question. Ce projet permet aux exploitants de prolonger la saison agricole et de renouer avec la productivité.

De toute évidence, l’augmentation des revenus des travailleurs est le fruit des moyens multiformes parmi lesquels il y a le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage des risques (Mifa), le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa), le Projet d’appui au secteur agricole (Pasa), le crédit Agrisef du FNFI, etc.