Selon le journal sud-coréen Chosun Ilbo, le train blindé du dirigeant nord-coréen aurait quitté la capitale Pyongyang pour rencontrer Vladimir Poutine dès aujourd’hui (12.09.23).

L’agence de presse Yonhap et d’autres médias locaux ont rapporté la même information alors que le média japonais Kyodo indique des officiels russes ont confirmé l’arrivée prochaine du chef d’État nord-coréen.

Depuis le début de la guerre, qui a débuté en février 2022, la Corée du Nord a été l’un des premiers pays à apporter son soutien à la Russie.

Les deux dirigeants vont discuter d’un possible envoi d’armes nord-coréennes alors que Poutine cherche à renflouer ses stocks en munitions après près de 19 mois combats acharnés.

Le Kremlin a déclaré dans un communiqué : « À l'invitation du président russe Vladimir Poutine, Kim Jong Un, président des affaires d'État de la République populaire démocratique de Corée, effectuera une visite officielle dans la Fédération de Russie dans les prochains jours. »

Faisant fi des "mises en gardes" américaines, les deux dirigeants pourraient évoquer la question d'une livraison d'armes nord-coréen à la Russie. Selon le porte-parole de la présidence russe, Vladimir Poutine et Kim Jong-Un discuteront de sujets "sensibles".

Depuis des semaines, Washington craint que Moscou ne s'approvisionne en armes pour ses opérations militaires en Ukraine auprès de la Corée du Nord, elle-même sous sanctions à cause de ses programmes nucléaire et de missiles. Pyongyang ayant récemment affirmé vouloir se doter d'un nouveau sous-marin nucléaire. 

Selon le quotidien américain The New York Times, Moscou cherche à obtenir de Pyongyang des obus d'artillerie et des missiles antichars. De son côté, le Nord-coréen serait en quête de technologies de pointe pour équiper ses satellites et ses sous-marins à propulsion nucléaire. Il pourrait aussi évoquer la question d'une aide alimentaire.