D’une capacité de 500 kilowatt-crête (KWC) et devant permettre de réduire la facture d’électricité annuelle du groupe hôtelier de 500 millions à 350 millions de francs, la centrale photovoltaïque est le fruit d’un partenariat avec la Saber.

Une collaboration qui est à l’image de l’approche par laquelle le Togo entend mener sa transition énergétique pour le bien des populations : les partenariats public-privé (PPP).

En 2022, le ministère chargé de l’Énergie et des Mines a établi que la part du renouvelable dans le mix énergétique est 30 %. Un chiffre qu’on veut porter à au moins 50 % à l’horizon 2030, avec concrètement une production de 200 MW.

La politique est en bonne marche, du fait notamment de l’adéquation des solutions d’énergie renouvelable adressées aux populations. C’est l’exemple du projet d’électrification par mini-réseaux solaires ou encore de la vulgarisation de la technologie off-grid qui permettent une réelle intégration de l’énergie solaire au sein des populations rurales.

Le projet Cizo qui procure de l’électricité solaire aux ménages des zones rurales les plus reculées est très probant. Il permet la couverture en énergie électrique par la technologie off-grid, avec la commercialisation des kits solaires individuels "pay as you go".

Il y a aussi la centrale photovoltaïque de Blitta initialement dotée d’une capacité de 50 MWc et ayant un coût total de 21 milliards de francs. L’ouvrage, fruit d’un PPP, a mobilisé des financements de la BOAD et du fonds d'Abu Dhabi pour le développement (ADFD). Son exécution fut l’œuvre d’Amea Power.

Depuis mars 2023, le ton a été donné pour des travaux d’extension de la centrale qui devrait passer d’une production de 50 à 70 MW. Le choix des partenariats public-privé se trouve ainsi au cœur des leviers prioritaires de l’État pour remplir l’ambition d’un accès universel à l’électricité d’ici 2030, conformément à la stratégie nationale d’électrification.