Cette ambition a fait naître plusieurs projets parmi lesquels on peut compter maintenant 'One Health' ou alors 'Une seule santé'.

Le pays veut parvenir à une couverture sanitaire universelle. Et cela avec une attention particulière pour le décloisonnement des approches sanitaires.

Outre les dispositifs qui existent déjà en la matière, le Togo a lancé à la fin du mois d’août 2023, la plateforme 'Une seule santé', avec des objectifs précis.

L’outil est destiné à minimiser les risques liés aux épidémies. C’est un mécanisme qui permettra de mutualiser les efforts, de détecter très rapidement les menaces et les urgences de santé publique émergentes afin d’organiser de façon efficace la riposte.

La plateforme va aider les dirigeants à harmoniser les politiques de santé publique, animale et environnementale, en promouvant une stratégie intégrée, systémique et unifiée à l’échelle locale, nationale, continentale et mondiale.

L’approche 'One Health' inclut par ailleurs la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les connexions avec la biodiversité, les écosystèmes et les impacts sur l’économie nationale et les revenus des populations. Elle fait partie des dispositions prises en 2017 par les leaders politiques dans les réponses régionales face à la maladie Ebola.

La plateforme 'Une seule santé' va être pilotée par le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies (Redisse-Togo) dont la mise en œuvre a permis aux pouvoirs publics d’obtenir un financement de plus de 12 milliards de francs CFA.

Le pays est dépensier en matière de santé. Pour l’année 2023, un montant de 21 milliards de francs est prévu pour la couverture santé universelle, selon la Loi des finances.

Comme promis par le chef de l'État, des infrastructures de haut standing sont en train d’être construites : l’hôpital de référence Dogta-Lafiè, le centre international de cancérologie de Lomé, le centre de santé mère-enfant à Togblékopé, etc.