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Filière rizicole : De grandes ambitions pour l'agriculture togolaise

septembre 19, 2023 0 1013

 

Avec une production de plus de 150 000 tonnes en 2020 (4 % de plus que l’année précédente), la filière du riz au Togo est à l’image du reste de la production agricole qui ne cesse de voir ses performances croître année après année.

Les campagnes 2021 et 2022 ont respectivement enregistré 165 500 et 171 800 tonnes de production. À côté des matières premières agricoles telles que le soja et l’ananas qui sont les reflets de la bonne santé de l’agriculture togolaise à l’export, le riz constitue, avec le maïs, une céréale qui contribue à garantir la sécurité alimentaire dans le pays.

Deuxième céréale la plus consommée derrière le maïs dans le pays, le riz est un produit agricole dont le développement importe beaucoup aux dirigeants. La demande interne est forte ; les besoins nationaux sont satisfaits à 32 % par la production locale.

Géographiquement, les localités telles que Mission-Tové ou Kovié font partie des zones réputées pour leur bonne production rizicole. Les riz de Mission-Tové ou de Kovié sont les références, gages de bonne qualité au Togo.

Après sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR 2008-2018) orientée vers l’accroissement des superficies de production, l’amélioration des rendements et l’augmentation de la production, le pays est passé à un nouveau plan de développement.

Sa vision, c’est une riziculture durable, compétitive, inclusive, génératrice d’emplois et contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’amélioration des revenus des acteurs ainsi qu’à l’équilibre de la balance commerciale à l’horizon 2030.

D’un coût global de 987 milliards de francs, le plan de développement rizicole veut produire et transformer 817 004 tonnes de riz paddy, l’équivalent de 490 202 tonnes de riz blanc, d’ici à 2030. Une production qui couvrirait 144 % des besoins projetés en 2030.

L’initiative prévoit également l’aménagement de 17 800 hectares pour la production irriguée, 51 600 ha pour le riz de bas fond, ainsi que la création de 314 000 emplois directs.

Alors que de grands projets tels que le Partam ou le PDPR-K ont permis d’accroître la production dans la région maritime et celle de la Kara, la nouvelle stratégie promet de plus grandes performances, avec surtout pour but de couvrir entièrement la demande intérieure.

Last modified on mardi, 19 septembre 2023 20:37

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