La ferme volonté de garantir à la population africaine une bonne santé est tributaire de produits médicaux, sûrs, efficaces et de qualité. Mais le constat est la circulation de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés dans de nombreux États membres de l'Union africaine y compris le Togo.
Cette situation essentiellement due à la faiblesse des systèmes de réglementation présente un risque majeur pour la santé publique et sape la confiance dans les systèmes de prestation de soins de santé. Conscients de cet état de fait, les États membres de l'Union africaine décident d'assurer une protection efficiente et efficace de la santé publique contre les risques liés à l'utilisation de médicaments douteux en procédant à la création de l'Agence africaine du médicament.
Une kyrielle d'objectifs nobles y sont attachés, entre autres, la création d'un cadre réglementaire efficace et efficient pour augmenter la résilience des systèmes de santé, la réalisation des économies d'échelle pour une production continentale et la facilitation d'une réaction coordonnée à l'échelle continentale contre les crises urgentes et majeures.
La ratification de ce traité par l'Assemblée nationale renforce la politique pharmaceutique du Togo et permettra indéniablement de lutter contre les médicaments de qualités douteuses.
Concrètement, l’acte permet au Togo de renforcer son arsenal en ce qui concerne la réglementation du secteur des médicaments, et consolide les efforts du pays, notamment en matière de promotion de la couverture sanitaire universelle.
Pour rappel, le Togo a intensifié ces dernières années son engagement sur la question des médicaments sur le continent. Il y a trois ans, le pays avait initié et abrité un sommet international sur la lutte contre le trafic de faux médicaments, et lancé dans la foulée une initiative .