Cette transition vers le numérique vise à simplifier les procédures administratives, à réduire les délais d'attente et à améliorer la transparence et la qualité des services délivrés par le gouvernement.

Au menu des actions entreprises par l'État, il y a la création des plateformes en ligne pour les demandes de documents administratifs, le paiement en ligne des taxes et des impôts, la mise en place de systèmes de gestion électronique des dossiers, etc.

La plateforme phare est le portail national des services publics digitalisés. Le site permet aux Togolais de faire leur demande de passeport ordinaire ou de service, leur demande du duplicata du certificat de nationalité, leur demande du casier judiciaire, etc.

Dans ce département gouvernemental très sollicité par les citoyens dans leurs activités professionnelles quotidiennes, du grand changement s'annonce. À rappeler que l'ambition du pays est de digitaliser 75 % de ses services publics à l'horizon 2025.

Le ministère a présidé le 2 février 2024 une réunion de lancement du projet de digitalisation de ses services. L'Agence Togo Digital (ATD) sera l'organe en charge de piloter l'initiative.

Les autorités indiquent que les objectifs qui sous-tendent ce projet sont d'arriver à réduire les délais de traitement des dossiers et des demandes au sein du ministère ainsi que l'automatisation de certains processus.

Les projections de l'ATD, entité chargée d'accompagner l'administration dans son processus de digitalisation, font voir que dans 3 mois, le ministère devrait avoir les premiers résultats en matière de digitalisation des procédures.

Il sera adopté, selon les responsables, une approche par petites étapes pour fournir en continu de différents produits au ministère dans une logique de digitalisation progressive.

La démarche commencera par la description complète en ligne des démarches administratives gérées par ledit ministère. Cela sera suivi de la mise à disposition des formulaires en ligne. Puis il sera question de digitaliser les démarches administratives elles-mêmes.

Au rang des services qui vont être digitalisés, on parle déjà de l'autorisation de mise sur le marché des denrées alimentaires, de la carte import-export, pour le département du commerce ; de l'examen de certification et du diplôme de fin d'apprentissage, pour le département artisanat...